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Stage à l'étranger : arrivée à Madagascar 🇲🇬

Joëlle et Léa - étudiantes Esamb - 3ème année.


Dans le cadre de notre quatrième stage en ambulance, nous sommes à Madagascar pour les deux prochains mois (de mi-août à mi-octobre). Nous allons essayer de vous emmener avec nous.


Joëlle

Bon, je dois écrire des textes pendant ce voyage. Malheureusement je ne suis pas hyper douée pour l’écriture, nous verrons si c’est agréable à lire.

Aujourd’hui, pour la première fois depuis mon départ j’ai eu envie d’écrire un de ces fameux textes.


Alors que j'écris ces lignes, je suis à la Réunion au bord d’une piscine, quatre jours après mon départ de Suisse. Dans une semaine pile poil, je ferai ma première soirée à Mada. Franchement, je stresse. Pourquoi ? Sincèrement, c'est l’inconnu, avec plein de détails insignifiants qui créeront quand même une petite montagne de défi pour moi.

Si je fais un petit flash-back pour introduire ce voyage, l’idée a commencé lors de notre première année, quand nous avons appris qu’il était possible de faire des stages à l’étranger. Au début, c'était un vague projet. Plus le temps passait, plus on essayait de le concrétiser.

Concrètement pour moi ce voyage, c’est une opportunité de découvrir une autre culture sous le prisme du préhospitalier et donc de leur système de santé.

Actuellement, je sais seulement qu’aucune centrale d'urgence n'existe, ce qui veut dire pas de régulation. Si les personnes veulent une ambulance, ils appellent S.O.S. Médecin Madagascar qui est une entreprise privée. La question qui se cache là-derrière : S'il n’y a pas de centrale d’appel, qu’est-ce qui se passe s'il y a un accident ?


Bref, je me pose beaucoup de questions mais je découvrais les réponses dans peu de temps.


Léa

Je suis arrivée ici à Antanaravio vendredi 16 août après 15 heures de voyage. Le médecin, Rak, de SOS médecin est venu me chercher à l’aéroport. J’ai été émerveillée durant le trajet jusqu’à notre maison par les paysages, la culture… tout est si différent.

J’ai rencontré les personnes qui seront nos hôtes durant ces deux prochains mois et leurs deux enfants. Ils sont vraiment aux petits soins avec nous. Nous habitons à environ cinq minutes de la centrale, car ils n’ont pas la place de nous y héberger (la centrale étant une annexe de la maison du médecin). Ma première journée a été dédiée à l’emménagement. Le lendemain, aux alentours de 11 heures, je pars sur la première intervention. C’est là que je découvre que l’équipage lors d'interventions médicalisées est composé de deux ambulanciers (chauffeurs), deux paramedicos (infirmières qui font les gestes techniques) et le médecin (le leader de l’intervention). Nous sommes donc sept dans l’ambulance avec Joëlle et moi… La raison d’être si nombreux s’explique rapidement lors des relèves, souvent très complexes, nous n'avons pas le choix que de tout faire à la force de nos bras. Le trajet avec le patient se fait debout à l’arrière de l’ambulance. Imaginez-vous en feu bleu en zigzaguant entre des charrettes, des humains, des trous et d’autres véhicules.

Voici les quelques différences qui m’ont marqué au début.


Nous allons chercher Joëlle à l’aéroport, qui arrive depuis la Réunion. Elle va reprendre la suite de ce texte pour raconter son arrivée.


Joëlle

Ça y est, mon arrivée dans le pays des Baobabs est faite. Entre temps, Léa est partie pour sa première inter « en terre d’ailleurs ». Je les retrouve après à l’aéroport, ils sont habillés tout de rouge, on dirait la Rega !

Première fois que je sors d’un aéroport et qu’on me ramène en ambulance. Nous sommes à l’avant avec Léa et le médecin. Le décor est irréel, entre les couleurs de la terre, les bâtiments, les routes sont remplies de monde. Il y a des personnes à pied, en voiture, les bus sont pleins. Il y a même des charrettes tirées par des bœufs, c’est tout simplement dingue.

Le reste de l’équipe est à l'arrière, je les entends rire, l’ambiance a l’air top.


Le lendemain, nous commençons notre première journée officielle. Nous avons été accueillies comme des reines toute la journée. La première inter était dans l’après-midi. Il semble que nous pourrions devenir les pros de la relève grâce à ce pays. Dans les escaliers, dans les pentes, partout nous portons. (Mon objectif de me remettre au sport pendant ce stage sera peut-être réalisable finalement).


Nos horaires seront les leurs, c'est-à-dire 24h/24h avec quelques jours de vacances pour visiter le pays en équipe à la fin du stage. Du point de vue des hôpitaux, il y en a des publics et des privés, mais la plupart des hospitalisations se font à la maison car évidemment moins chère. Pas besoin de préciser qu’il n’y a aucune assurance dans ce pays.


Voici pour nos premières impressions.

Nous nous réjouissons de partager notre quotidien d'ici à quelques semaines.


Joëlle et Léa



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